On visite une finca et on apprend toute la patience nécessaire avant de voir pousser le premier grain. On s’interroge sur les paradoxes du bio, de l'organique et des labels délivrés aux cultures. Les grains de première catégorie sont en grande majorité exportés, pendant que les grains non-conformes sont destinés à la consommation locale. Ironie …
À Salento, l’autre activité-phare est la visite de la vallée de Cocora et ses immenses palmiers de cire, symboles de la Colombie. On nous parle d’une randonnée d’une journée, on part motivés comme jamais et heureux de mériter un décor grandiose par l’effort de nos guiboles. La vallée est magique et son spectacle récompense sans aucun doute le déplacement. On est plus mitigés sur la marche qui précède, la remontée d’une rivière enclavée dans des arbres sombres. Les palmiers, c’est tellement plus joli !
C’est parti pour Cali ! On n’est pas franchement réjouis à l’idée de se retrouver à nouveau dans une grande ville, on commençait à tellement apprécier le rythme de la vie dans les villages … d’autant que Cali n’a pas bonne réputation. On reprend nos réflexes sécurité, l’escapade est fatigante et à notre sens n’en vaut pas la peine. Cali est en pleine transformation et fait face à une explosion démographique. On aurait peut-être plus apprécié un peu moins fatigués... On ne peut pas tout aimer.
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