En tête


lundi 24 octobre 2016

Chiloe : palafitos et playa Cole Cole

On regarde la nuit tomber sur la côte de Chiloe avant d’embarquer pour notre ferry, et on se dit qu’on a bien fait de poser les pieds sur cette île mystique.

Notre passage par Chiloe a été marqué par un soleil radieux. On a savouré notre chance ! L' archipel ne bénéficierait en effet que de 60 jours d’ensoleillement par an, il est pour le reste plongé à toute saison sous des pluies abondantes, en témoigne sa végétation luxuriante et ses pâturages bien verts.

On est littéralement tombés sous le charme des palafitos, ces constructions de bois sur pilotis, qui gagnent sur l’eau de plus en plus d’espace, au gré des idées improbables de ses bâtisseurs (une fenêtre ronde, ou en bandeau, une terrasse, un nouvel étage, mais du bois, toujours du bois). Jadis habitat traditionnel des pêcheurs, nombre de palafitos sont aujourd’hui des boutiques-hôtels branchés, et même si tout ça est joli et bien propre, il y a quelque chose de dérangeant dans cette récupération touristique …




Nous sommes arrivés à Castro, la grande ville de l’île. Une ville charmante, animée, qui vit au rythme des marées. Castro abrite aussi l’une des plus belles églises de l’île, en bois, aussi, et classée patrimoine mondial de l’Unesco.


Le ciel bleu nous invitait à des découvertes un brin moins bitumées, on a donc mis le cap sur le côté ouest de l’île, qui accueille le parc naturel et des plages presque désertes d’une beauté sauvage. Nous avons marché deux jours dans ce décor magnifique … Même si ce n’est pas à priori celui qui nous vient en tête lorsqu'on pense au Chili, on peut dire que le dépaysement était au rendez-vous à la playa Cole Cole.



mardi 18 octobre 2016

Que villarrica !



Villarrica, sous la brume du soir, dégage un air germanique presque familier. Les maisons-chalets colorées et l’odeur enveloppante du feu de bois font de cette petite ville, plus paisible que sa voisine Pucon, une étape plutôt accueillante.

Villarrica et ses environs nous ont réservé de belles surprises avec son imposant volcan au sommet enneigé, son immense lac, ses treks dont les paysages évoluent à chaque pas, ses termes en pleine nature que cuisses et mollets adorent pour leurs bienfaits.

Plus le temps passe,  plus nous apprenons à naviguer aux instruments. Lecture de carte, repérage de trek et évaluation de la difficulté. La consultation de la météo et sa lecture deviennent une des discussions du matin ...







jeudi 13 octobre 2016

altos de lircay 1 - nous 0


La raison de notre halte à Talca, petite ville sans grand intérêt au centre du Chili, était l’à-côté rural de la ville. Une fois les informations récoltées et les provisions faites, nous partons pour 2 jours de trek (plus n’est pas possible en raison des sentiers enneigés).

La réserve naturelle Altos de Lircay nous promet des paysages extraordinaires: sommets enneigés,  lagunes, volcan,...

Après 2h de bus, les premières gouttes de pluie commencent à tomber. Arrivés au bivouac après 3h de marche, nous sommes trempés jusqu'aux os. La pluie ne s’est toujours pas arrêtée et le vent redouble d’intensité. L’option la plus sage est envisagée : nous pressons le pas pour reprendre le bus en rêvant de l’eau chaude de l’auberge.

Nous sommes dans le bus, direction Villarrica, une plus modeste ville de 46000 habitants, au bord d’un lac et au pied du volcan du même nom. On espère que la météo sera plus clémente par là-bas !




lundi 10 octobre 2016

La buena onda de Valparaiso


Il y a des rencontres qui ne peuvent que bien se dérouler. Avant même d'y poser un pied, on savait qu’on aimerait Valparaiso. On ne s’était pas trompés !

La petite sœur de Santiago, à 2h de la capitale, est plus spontanée, plus colorée, plus joyeuse. Ses cerros vivants, ses rues au dénivelé improbable et ses incontournables œuvres murales écrasées sous le soleil donnent un charme fou à Valpo (son petit nom). Monter un de ses antiques ascensor pour épargner quelque peu ses mollets, c’est s’assurer une vue imprenable sur l’océan.



 C’est par l’océan que Valparaiso a grandi, devenant un arrêt commode pour le commerce espagnol, et puis pendant la ruée vers l’or californienne.


Il y a dans cette ville une ambiance, une atmosphère créative et festive, de la musique et des dessins dans les rues, puis, lors de notre arrivée, à peine nos sacs déposés, une bière fraîche offerte par notre hôte. Un match Équateur-Chili que les Chiliens ont lamentablement perdu (c’est pas complètement de leur faute, la balle dévie de sa trajectoire avec l’altitude… :-)).

On est ensuite partis prendre un peu l’air de la Campana, un parc naturel à 6o km. Un métro, un bus et un micro bus plus tard, nous arrivons au parc, on est samedi, il y a plein de familles et une ambiance sympa sur le chemin… Mais quand même, pour aller au sommet, ça n’a rien d’une promenade de santé… 1400 m de dénivelé positif pour se retrouver au Cerro la Campana, avec une vue incroyable sur les sommets andins enneigés. Une empanada sortie du sac là haut, c’est une merveilleuse récompense !


Retour à Valpo, où nous décidons de rester une nuit de plus … et tant qu’à faire dans un logement un peu plus cosy. Le temps de profiter encore un peu de la buena onda avant la suite du périple.



vendredi 7 octobre 2016

Santiago

Après un petit passage par la douane et un sermon d'une heure et demi pour importation de fruits (4)sur le territoire chilien, nous avons pu déposer nos bagages chez notre hôte et somnoler un peu dans les rues de Santiago.

On en profite pour se faire au décalage horaire, manger des fruits de mer, des empenadas,  des hots dogs locaux, pour peaufiner l'itinéraire des jours à venir puis direction Valparaiso.  On va voir la mer.

On a fait Santiago en 4 jours, on a beaucoup marché, on s'est beaucoup reposés,  on est déjà bien dépaysés.




samedi 1 octobre 2016

On est prêts !

« Tout ce que vous avez à faire, c’est décider de partir. Et le plus dur est fait » Tony Wheeler 1973

Tony Wheeler avait raison, et merci Alex de nous avoir passé cette petite phrase qui résume tout.
On a décidé qu’on allait concrétiser cette envie de voyage, et puis le temps est passé, vite.
On a commencé à le rêver, puis à préparer notre voyage, puis à régler notre départ.
 
Et puis cette dernière semaine est arrivée très vite ! Elle s’est présentée à nous comme une période de fêtes de fin d’année (en un peu plus chaud, et avec un peu moins de foie gras): dense, unique, chaleureuse, remplie de moments très importants et très intenses. On vous a vus ou revus, on a bu un dernier verre, couru une dernière fois, supporté le standard, mangé ensemble, tenté de répondre à toutes ces envies de « dernière fois » ! Avec des petits ou grands pincements au cœur, on s’est dit qu’on allait rater des étapes avec vous, ne pas voir Noé, Sofia, Sam et Lisa grandir un peu plus et apprendre  plein de nouvelles choses. On a dit au revoir aux collègues, aux amis, à nos familles, à ceux qu’on voit souvent ou moins souvent, on a fait du tri dans nos affaires, on se résout à fermer notre sac.

Ça y est, notre voyage rêvé devient réalité et on s’y engouffre avec cette énergie qui nous caractérise : un peu de calcul et de raison, mais surtout beaucoup d’envies, peu de programme à respecter et des besoins de découvertes à n’en plus finir.
Merci les gars de partager notre enthousiasme !
On est prêts...